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Publié dimanche 6 avril 2008 | Mis à jour le vendredi 14 août 2009
En aquarelle, on peut aussi utiliser d’autres outils que les pinceaux : on voit souvent des aquarelles dont certains traits ont été réalisés à la plume, sur papier sec.
Pour ce faire, on peut employer des plumes de métal comme celles des calligraphes : faciles à manier, elles permettent de faire des traits lisses et fluides et il en existe une grande variété.
En ce qui me concerne, je préfère la plume de bambou qu’on appelle aussi calame.
Le calame est un outil très ancien qu’utilisaient déjà les scribes égyptiens, bien avant les Grecs ou les arabes.
Très robuste, le calame a une pointe rigide, parfaite pour les traits assez épais et courts. Il dure longtemps et ne demande qu’à être lavé après chaque utilisation !
On peut tailler son calame soi-même : ce travail n’est pas très compliqué et permet d’avoir un calame exactement à sa main !
Le calame s’utilise avec de la peinture aquarelle diluée ou avec des encres acryliques résistantes à l’eau.
Son utilisation est préférable sur papier sec, car dans l’humide, il raye la surface du papier et peut la meurtrir !
Par contre, elle est possible à n’importe quel moment de la réalisation du tableau (au début, pendant, à la fin) , à condition d’employer les encres acryliques, qui résistent à l’eau, et de bien les laisser sécher.
Si on utilise l’aquarelle diluée, il vaut mieux éviter de repasser dessus !
Voici un exemple de tableau où le calame a été utilisé plutôt vers la fin du travail :